Que se passe-t-il dans mon cerveau pendant une hypnose?
Les prémières études ont été menées grâce à un électroencephalogramme (EEG) qui permet d'étudier l'activité électrique par des électrodes placées sur le cuir chevelu. L'enregistrement est traduit en trécs qui varient selon la vigilence du patient.
On a pu observer dans ces études des tracés en général composé de rythmes lents (alpha), tels qu'on les retroyve chez un individu au repos. Certraines études montret une augmentation des rythmes très lents (thêta et delta) mais on retrouve ces mêmes tracés lors d'une concentration intense, une attention soutenue , une visualisation ou encore une méditation
En revanche, des méthodes d'études dérivées de l'EEG ont mis en évidence une diminution du signal électriqye de la douleur sous l'effet de suggestions d'analgésie
Les techniques d'imagerie par résonnance magnétique (IRM) et de tomographie par émission de positrons (TEP) permettent de détecter des modifications dans l'activation de certaines zones du cerveau qui n'apparaissent pas sur le tracé de lEEG. Elles permettent d'établir une correspondance relativement précise et distincte entre l'activité physiologique du cerveau et l'expérience subjective consciente. Elles mettent aussi en avant une variation du débit sanguin cérébral dans diverses régions. Le débit sanguin étant correlé à l'intensité d'activité des zones en question, ces observations permettent de déduire quelles zones sont activées, hypoactivées ou hyperactivées pendant la durée de l'enregistrement
Extrait du livre : le Grand livre de l'hypnose du Docteur Grégory TOSTI, édition Eyrolles